BVD – Comment le virus peut-il s’immiscer dans mon cheptel ?

3 voies de transmission sont possibles pour le virus de la BVD :

1

Transmission oro-nasale
(la plus fréquente)

2

Transmission vénérienne (les taureaux des centres d’insémination agréés sont testés et donc l’utilisation de paillettes venant de ces centres est sans risque)

3

Transmission transplacentaire (de la mère au fœtus : avortements, malformation, IPI, ..)

Contamination du troupeau

« Le meilleur moyen de faire entrer le virus dans son exploitation est de faire entrer un bovin porteur du virus ».

Le mode de transmission peut être DIRECT en cas de contact avec un animal infecté (mufle à mufle, matières fécales, sperme).

Il est donc primordial d’isoler et tester tout animal acheté ou revenant d’un rassemblement d’animaux.
De plus, pour diminuer le risque de contamination par des animaux voisins de pâture, on peut installer une double clôture pouvant éviter les contacts rapprochés.

Le mode de transmission peut aussi être INDIRECT via des bottes souillées, une pince mouchette, une bétaillère souillée, des gants de fouille, des aiguilles,…Cependant, le virus peut être inactivé par la plupart des désinfectants usuels (iodés, aldéhydes, phénols, peroxydes), utilisés après nettoyage méticuleux de la surface à traiter.

Propagation au sein du troupeau

Les modes d’introduction du BVDV dans le troupeau sont aussi ceux utilisés par le virus pour se disséminer au sein du troupeau.

Un animal IPI va excréter le virus de la BVD en continu et le transmettre à tous ses congénères en permanence. Les objets utilisés à son contact (seau à lait, brouette, habits,…) vont permettre au virus d’être dispersé dans toute l’exploitation, même si tous les bâtiments de l’exploitation ne sont pas sur le même site…