Maladies respiratoires porcines … tout un complexe !

Comment les maitriser au mieux et autant que possible ? Au vétérinaire et à son éleveur confronté à ce problème, l’ARSIA propose une aide au diagnostic, avec une formule d’analyses de laboratoire avantageuse et optimalisée : le Kit autopsie porc.

Parce qu’il existe un grand nombre de causes et de facteurs de risque aux pathologies touchant le système respiratoire des porcs en engraissement, l’expression « complexe des maladies respiratoires porcines » ( CMRP ) est souvent utilisée pour décrire cet état.
Le CMRP est une dominante de la pathologie porcine impactant lourdement les revenus de l’éleveur pour de multiples raisons :

  • coûts associés à la maîtrise des pathogènes ( vaccination, usage d’antibiotiques, moyens diagnostiques, … ),
  • manque à gagner ( mortalité et non valeurs des animaux, diminution du gain quotidien moyen, augmentation de l’indice de consommation ),
  • impact sociétal, voire réglementaire ( bien-être animal, antibiotiques… ).

Le CMRP est caractérisé par des troubles respiratoires contagieux en engraissement, associé fréquemment à une morbidité élevée ( 30 à 70%) et une mortalité augmentée ( 4 à 6% ).
Parmi les animaux, les signes cliniques observés se déclinent en fièvre, toux, essoufflement, abattement, chute de l’appétit, baisse de croissance.
Comme le détaille la figure ci-contre, l’expression est polyfactorielle, due à l’interaction entre de multiples facteurs de risques infectieux ( virus, bactéries, parasites ) et non infectieux ( environnement, bâtiment, conduite d’élevage, … ).

Identifier la cause, avant tout

L’étape cruciale avant toute mise en place d’un plan d’action repose sur l’identification du ou des agents infectieux responsables. Le panel d’agents pathogènes potentiels est large et, de plus, les co-infections sont fréquentes.
Certains agents sont « initiateurs », d’autres « suiveurs » ; mais ils peuvent être les deux à la fois en fonction des conditions rencontrées.

Le recours aux examens de laboratoire est essentiel

En 2022, le « kit autopsie porc » a été optimisé et permet désormais la recherche de la majorité des pathogènes fréquemment responsables. Ceci pour une somme très raisonnable, pour tout éleveur cotisant à ARSIA+. Votre vétérinaire pourra y recourir pour confirmer son diagnostic clinique.
L’envoi de plusieurs cadavres ( maximum 3 ), de bonne conservation et représentatifs de la pathologie respiratoire observée, est recommandé afin d’optimiser le diagnostic.

Agent pathogène « initiateur » ou « suiveur » ?

Un agent « initiateur » est capable, à lui seul de provoquer les lésions tandis qu’un agent « suiveur » requiert soit une altération préexistante du tractus respiratoire, soit une altération générale ( le stress, par exemple ), pour provoquer la maladie.

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