Le 17 avril, les autorités vétérinaires hongroises ont déclaré un cinquième foyer de Fièvre aphteuse. L’exploitation concernée est une ferme laitière comptant 600 animaux, située à une trentaine de kilomètres au sud des foyers hongrois précédents déclarés en Hongrie en mars.

Maladie virale, la fièvre aphteuse peut infecter les biongulés domestiques et sauvages, tels les porcs, les bovins, les ovins et caprins, les sangliers et les cerfs. La maladie affecte lourdement les animaux infectés et entraine un impact économique très important.

Les zones réglementées ont été adaptées et étendues en conséquence. Les animaux présentant des signes cliniques ont été immédiatement abattus, l’ensemble du troupeau a été vacciné et l’abattage de tous les animaux de l’exploitation a débuté le 18 avril.

La contamination est très probablement d’origine humaine. Compte tenu de la forte contagiosité du virus, il est essentiel de respecter des règles de biosécurité strictes dans chaque exploitation. Les autorités vétérinaires et les organisations professionnelles ont élaboré des recommandations précises à cet effet, qui s’appliquent non seulement aux pays concernés, mais aussi à l’ensemble de l’UE.

Mesures en Belgique

Les premier résultats de traçabilité montrent qu’aucun animal sensible n’a été introduit en Belgique depuis la Hongrie ou la Slovaquie durant la période à risque.

Si les autorités hongroises et slovaques nous informent que, malgré tout, des animaux à risque ont été envoyés en Belgique, ces derniers seront immédiatement contrôlés et les exploitations où ils sont détenus bloquées temporairement en attendant les résultats de l’enquête.

Il est toutefois plus que jamais indispensable de rester vigilants :

• les suspicions doivent faire l’objet d’une notification obligatoire. En cette période d’inactivité des vecteurs, les symptômes de fièvre catarrhale ovine doivent plutôt orienter le diagnostic vers une autre maladie !
• les règles de biosécurité doivent être strictement respectées, y compris par les transporteurs d’animaux qui transitent par les pays à risque ;
• les voyageurs en provenance de pays tiers ou de zones à risque ne doivent pas emporter de produits d’origine animale dans leurs bagages ;
• il est interdit de donner des déchets de cuisine, notamment aux animaux sensibles ;
• les animaux introduits en Belgique à partir d’un autre pays doivent être accompagnés d’un certificat sanitaire signé par le vétérinaire officiel du pays d’origine. Ce certificat atteste que l’animal ne présente pas de signes cliniques de maladies contagieuses mais aussi qu’il ne provient pas d’une zone à risque (https://favv-afsca.be/fr/news/importation-illegale-de-moutons-et-chevres-en-belgique-signifie-mise-en-danger-du-betail-belge).

Vous trouverez une fiche descriptive de la maladie ainsi que des photos des signes cliniques via : https://favv-afsca.be/sites/default/files/2023-11/20170304_Fievreaphteuse_FR.pdf